Besoin d'un diagnostic immobilier près de chez vous ?
Comment est réalisé un diagnostic électricité avant location ?
À Tours, dans le département 37, Lhotellier Diagnostic est une référence dans le domaine des diagnostics immobiliers, notamment, en matière de diagnostic électricité avant location. Privilégiant la qualité de service, nous assurons la conformité de nos interventions aux normes imposées. Nos comptes rendus sont toujours fiables. Nos nombreuses années d’expérience dans le domaine nous ont permis de connaître toutes les ficelles du métier.
Qu'est-ce qu’un diagnostic électricité ?
Un diagnostic électricité obligatoire concerne les parties privatives de l’immeuble et les dépendances. Le prestataire doit vérifier plusieurs points lors de sa visite. Il identifie :
- les équipements qui ne conviennent pas à leur utilisation ou susceptibles d’entrer directement en contact avec des objets sous tension ;
- les conducteurs qui ne sont pas physiquement protégés.
Comme pour le diagnostic amiante, la charge des coûts de l’établissement de l’état du dispositif électrique revient au bailleur. Néanmoins, cette somme est incluse dans les dépenses d’entretien déductibles selon le code général des impôts.
Pourquoi réaliser un diagnostic électricité ?
Contrairement au diagnostic de performance énergétique, le diagnostic électricité n’est obligatoire que pour les installations de plus de 15 ans, en cas de location d’un logement. La loi n’impose pas cette procédure pour les cas de baux commerciaux ou professionnels. La durée de validité du diagnostic est de 6 ans.
Dans un immeuble, les dispositifs électriques font partie des équipements qui risquent le plus se détériorer au fil du temps. Les défauts à ce niveau peuvent représenter des dangers tant pour le bâtiment que pour les individus qui y habitent. Une vérification régulière du système électrique est alors recommandée afin de garantir votre sécurité.
Une autre raison de réaliser un diagnostic électricité se rapporte aux organismes d’assurance. Il vous est plus facile, en cas de sinistre, de réclamer une indemnisation si vous avez entretenu et contrôlé vos installations.
Les points de contrôle lors d’un diagnostic électricité :
- AGCP
Le premier est l’appareil général de commande et de protection (AGCP). En général, il s’agit du disjoncteur de branchement de votre fournisseur d’énergie. Cependant, dans certaines situations, le dispositif qui assure la coupure d’urgence peut être un autre matériel.
Le prestataire regarde si un tel équipement existe. Chez Lhotellier Diagnostic, cabinet de diagnostic électricité et gaz à Tours, nous évaluons sa place dans la partie privative de l’habitation. Nous l’essayons pour voir s’il coupe le courant dans tout le logement de manière simultanée et omnipolaire.
Concernant la question de l’accessibilité, nous examinons si le dispositif est placé à moins de 1,80 m de hauteur. Nous vérifions s’il n’est pas nécessaire d’utiliser une clé, un escabeau ou autres instruments pour l’atteindre ou s’il faut ouvrir une trappe. Nous mentionnons finalement si l’AGCP se situe sous un point d’eau, au-dessus d’une source de chaleur ou dans une zone renfermant une baignoire ou une douche.
- DDR
Durant cette étape, l’agent de Lhotellier Diagnostic vérifie la présence d’un ou de plusieurs dispositifs de protection différentielle (DDR) au point de départ du circuit. Parfois, un AGCP suffit, mais en général, mieux vaut compter sur un DDR à haute sensibilité.
Nous essayons de savoir s’il y a au moins un DDR et si l’appareil auquel celui-ci est assigné est indiqué. Nous réalisons même un essai pour évaluer sa sensibilité et voir s’il fonctionne correctement. Il faut aussi s’assurer que la liaison entre le disjoncteur de branchement non différentiel et les bornes en aval des dispositifs différentiels pour la totalité du système soit de classe II.
- La mise à terre
La troisième étape est le contrôle de la mise à terre. La liste des choses à vérifier comporte 30 entrées. En résumé, les différents points à inspecter portent sur l’existence d’une prise de terre, le fait que celle-ci soit adaptée. De plus, des mesures compensatoires sont-elles mises en place dans les immeubles collectifs en cas de défaillance ?
- Protection contre la surintensité
Le quatrième point concerne la protection contre les surintensités. Un dispositif convenant à la section des conducteurs doit être mis en place et il faut que celui-ci soit conforme aux exigences règlementaires. Par exemple, les fusibles à tabatière ou à broche rechargeable ne répondent pas aux normes de sécurité.
En plus de ces différents sujets, il existe des vérifications à réaliser sur l’ensemble de l’installation, les piscines, les appareils fixes dans les parties communes et privatives, etc. L’analyse de l’usure des matériels, leur convenance à l’usage, les risques qu’ils présentent, les règles de sécurité et la liaison équipotentielle complète l’inspection.
Pour aller plus loin :